Oh que j’aime les plumes ! J’en mets partout ; j’ai fait un calendrier perpétuel pour mon meilleur ami et j’ai collé des ribambelles de plumes sur le cadre, mes boules de Noël sont garnies de plumes, un amoureux m’a offert des plumes de cabaret oranges qu’il a trouvées aux puces de Berlin, j’ai une robe avec des plumes pour aller danser, j’ai des boas en veux-tu en voilà et mon chat s’appelle… je vous le donne en mille… Plume car, petite, elle était légère comme une plume. Aujourd’hui, à l’aube de sa treizième année, elle est énorme et si lourde qu’on devrait plutôt l’appeler Plomb ou Enclume, mais bon…

Oh que j’aime les plumes ! J’ai fait du cabaret, de la danse et des claquettes… Les grandes plumes colorées sur les costumes de scènes, les boas qui encadrent le corps, le magnifient. J’adore la kitcherie des cabarets. Je vais souvent au « Crazy Horse » qui invite des superbes femmes telles Dita von Teese, Arielle dombasle et Clotilde Courau… J’ai rencontré, dans la rue, après un spectacle, les danseuses du « Crazy » qui étaient des petites nanas toutes simples et qui devenaient sur scènes de grandes femmes (escarpins Louboutin et plafond bas…) mutines et ensorceleuses…

Oh que j’aime les plumes ! Non pas seulement pour leur qualité ornementale, mais, peut-être, inconsciemment par leur usage symbolique guerrier, car je suis une guerrière oui, ma mère a toujours dit de moi que j’étais un « petit soldat », mais je pense que je suis plutôt une guerrière, combative et vigilante comme ces êtres à plumes…

Oh que j’aime les plumes ! Mais aussi la plume d’oie comme instrument d’écriture. Je prends souvent ma plus belle plume la nuit pour écrire mes mémoires, des missives d’amour et des notes de vie.

Oh que j’aime les plumes ! D’ailleurs j’y vais ! Aux plumes ! A tout bientôt !